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Un homme hors du commun : Roland Duchâtelet

Dernière mise à jour : 22 oct. 2018



Le jour où j’ai rencontré Roland Duchâtelet j’avoue que j’étais intriguée : comment cet homme était-il devenu la 10ème fortune de Belgique ?

Comment avait-il pu construire, en plus, un parti politique ?

Je me demandais :

Qu’est-ce qu’il a de plus que les autres ?

Qu’est-ce qui lui a permis d’arriver là ?

Comme j’ai eu la grande chance de pouvoir travailler avec lui dans le cadre du parti Vivant, j’ai essayé de trouver des réponses à ces questions.

Ce qui m’a le plus surpris c’est sa simplicité. Il ne se prend jamais pour quelqu’un de plus important que les autres. Tout au contraire, il a l’art de vous faire sentir votre importance. C’est ce que la plupart des gens ressent à son approche.

Bien sûr quand on lui parle, il ne faut pas longtemps pour comprendre que son cerveau fonctionne à une vitesse incroyable et qu’il a une faculté de tout synthétiser et d’aller droit au but.

Ce qui m’a aussi frappé, c’est sa faculté de pouvoir aller directement vers la solution. Il ne tourne pas inutilement autour du problème. Le problème est là juste pour trouver une solution.

Et dès que cette dernière se profile, il passe à l’action. Si le résultat est bon, il continue, s’il n’est pas bon, il cherche autre chose.

De plus, il ne passe pas son temps à critiquer la personne qui a fait une erreur. Selon lui, tout le monde peut faire des erreurs, mais on a intérêt à mettre tout en place pour ne pas recommencer…

Roland Duchâtelet est vraiment quelqu’un que j’apprécie beaucoup : il a un idéal, il veut faire changer le monde et avec le revenu de base, il a tout compris.

Mais il ne suffit pas de comprendre, il faut encore le faire comprendre aux autres. Comme beaucoup de personnes super intelligentes, il était en avance sur son temps mais il a ouvert et ouvre encore beaucoup de portes.

Il a eu la gentillesse de répondre à quelques-unes de mes questions et je suis ravie de pouvoir les partager avec vous.

Vous verrez qu’en peu de mot tout est dit.

Dis-moi Roland

  • Qu'est-ce qui t’a donné envie de monter ton affaire ?

- Etant employé, je pensais avoir d’excellentes idées pour l’entreprise mais les patrons ne me suivaient pas. C'est donc l’indépendance (le mot le dit bien) et l’envie de suivre mes propres analyses/intuitions.

  • Peux-tu nous dire en quelques mots ce qu’est ton business ?

- Nous fabriquons des circuits électroniques, essentiellement pour le marché automobile.

  • Est-ce que ça a été facile de démarrer tes affaires ?


- C’était il y a 25 ans, juste après l’effondrement du monde communiste et avant l’avènement de l’internet. C’était un monde très différent et beaucoup moins compétitif que celui que nous connaissons maintenant.

  • Qu’est-ce qui t’a aidé ?


- Surtout ma connaissance des langues et le fait d’être Belge : j’étais bien vu par les Allemands, les Français et les Anglais qui, pour des raisons différentes, ont une affinité pour la Belgique.

  • Qu’est ce qui t’a le plus posé problèmes ?


- Obtenir des financements pour la croissance de l’entreprise. Je me souviens avoir payé un taux d’intérêt de 15% dans les années 93 … 96.

  • Selon toi, quelles sont les qualités les plus importantes qu’il faut pour entreprendre ?


- Etre humble et réaliste. Se méfier des gens qui sont trop gentils avec vous. Toujours peser le pour et le contre et prendre le temps pour décider lorsque c’est une situation nouvelle donc lorsque l’expérience ne vous aide pas.


  • Pourquoi Vivant ? Pourquoi avoir commencer cette incroyable aventure qu’est la formation d’un nouveau parti politique ?

- C’était parce-que les partis politiques, avec lesquels j’avais eu des entretiens afin de leur expliquer comment l’on pouvait « mieux faire », n’étaient pas intéressés. C’était donc un sursaut d’idéalisme qui a coûté beaucoup d’efforts à plein de personnes.

  • Pourquoi le foot ?

- Je suis arrivé dans le foot pour pouvoir faire connaître la marque « Vivant » en tant que sponsor (en 1999) parce-que la publicité pour les nouveaux partis politiques, c’est très limité par la législation : les partis au pouvoir forment un oligopole qui essayent de boycotter les intrus. Trois ans après les dirigeants du club m’ont demandé de reprendre le club parce qu’ils n’avaient plus de sous. Je n’ai pas eu le bon sens de dire non.

  • As-tu de nouveaux projets ?

- Non

  • Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui aujourd’hui veut démarrer son business ?


- Il faut bien analyser le marché et la concurrence avant de commencer. Puis il faut simuler dans un tableau Excel les recettes et les dépenses avec beaucoup de réalisme.

Merci à toi pour ces réponses.

En relisant ses réponses je me rend compte qu’une fois de plus il dit : « cela a couté beaucoup d’efforts à beaucoup de personnes » mais il ne s’étend pas sur tous les efforts, sur le temps et l’argent que cela lui a couté.

Rencontrer Roland Duchâtelet a été une grande chance pour moi. J’ai vraiment rencontré un homme hors du commun et j’ai énormément appris à ses côtés. Ce n’est pas un hasard s’il a pu motiver tellement de personnes.

Alors merci Roland et j’espère que tu continueras encore longtemps à te battre pour qu’enfin le revenu de base soit reconnu, cela changerait la vie de millions de personnes… et créerait sûrement un monde meilleur à vivre.

Tu es un bel exemple...

Nanou

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