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Faut-il être heureux à tout prix ?

Dernière mise à jour : 12 avr. 2023


L'autre jour en feuilletant un magasine, je suis tombée sur le titre d'un article : « faut-il être heureux à tout prix ? ».


Je n’ai pas eu le temps de lire l’article mais je trouvais la question intéressante et, dès que l’idée m’est venue d’écrire sur le sujet, c’est cette question a resurgi.


Faut-il être heureux à tout prix ?


Pour moi, je dis bien « pour moi », il y a une différence entre être heureux et le bonheur.


Pour moi, être heureux c’est une émotion et le bonheur c’est un état.


Quand, il y a très longtemps, j’ai lu le livre de Dan Millman, le guerrier pacifique, une phrase m’a interpellée. En parlant de son maître Dan Millman dit « même quand il pleure, il a le bonheur au fond des yeux » et je me suis dit « un jour, moi aussi j’y arriverai ».


J’y suis arrivée et maintenant, j’aimerais partager ça avec toi.


Petit à petit, à travers des ateliers, des articles des audio et peut-être même des vidéos, j’aimerais t’apprendre comment installer le bonheur au fond de toi.


Mais revenons à la question : faut-il être heureux à tout prix ?


Si tu fais bien attention, la question contient déjà la réponse.


Quand on dit : « il faut », comme quand on dit : « je dois », on se met déjà dans l'obligation et les obligations nous rendent rarement heureux.

A tout prix : bien sûr, tout à un prix, mais si le prix à payer pour se sentir heureux est lourd, comme prendre de l'alcool ou des médicaments ou d'autres choses qui semblent agréables mais sont nocives sur le long terme, c'est payer trop cher non ?


Surtout qu'il y a bien d'autres moyens qui ne n'ont pas d'effets secondaires et qui nous permettent vraiment d'être heureux.


Pour mille et une raisons, que nous développerons plus tard, être heureux est important, ne serait-ce que pour être en bonne santé.


Les gens heureux sont rarement malades, et puis, c’est plus agréable d’être heureux… non ?


Mais, être heureux, c’est une émotion et une émotion c’est fugace, nos émotions vont et viennent en fonction de toute une série de paramètres et, si les émotions peuvent être agréables ou désagréables, en tout cas elles passent.


En t’entrainant un peu, tu pourras choisir ce que tu veux faire avec tes émotions, mais pour y arriver, il est important de commencer par y prêter attention, les accepter.


Puis apprendre à bien les vivre et à changer celles que tu veux changer.


En effet, pour la plupart d’entre nous il est bien plus agréable d’avoir des émotions de joie, de plaisir, d’amour… Mais certaines personnes apprécient d’être dans des émotions de tristesse, de peur etc.


C’est comme une seconde nature chez elles et c’est souvent pénible pour leur entourage.


Un jour quelqu'un qui m'a dit : « ce n'est pas bien d'être heureux, ce n'est pas normal », tu te rends compte !


Personnellement je préfère être heureuse, c’est mon choix, mais je me donne le droit d’être malheureuse si les circonstances sont tristes.


Quand je regarde un film émouvant, je suis une vraie fontaine, que ce soit triste ou plein de tendresse (mais là je pleure avec le sourire) … Je suis une bonne cliente pour les fabricants de mouchoirs…


« Être heureux/se » n’est-ce pas ce que nous recherchons tous, en fait ?


Si nous voulons l’amour, c’est pour être heureux, si nous voulons une jolie voiture, une jolie maison, c'est pour être heureux, être heureux c'est vraiment la finalité.


Mais comme je l’ai déjà dit, être heureux/se tout le temps, ce n'est pas possible.


Par contre l'état de bonheur au fond de soi, ça s'apprend, je sais de quoi je parle, je l’ai fait et ça m’aide beaucoup.


Par exemple : un jour, j’ai été à l’enterrement d’une jeune femme de 40 ans que j’aimais beaucoup. Il y avait évidemment beaucoup d’émotions à cet enterrement et j’étais très très triste.


J’ai pensé à elle qui a eu une vie courte, à sa petite fille de 6 ans qui n’a plus de maman, à la maman de la jeune femme qui n’a plus de fille, à son compagnon qui va devoir traverser cette épreuve et se retrouve seul avec sa fille. Et naturellement je me sentais mal.


Quand je suis rentrée chez moi, le cœur à l’envers, je me suis rappelée que je ne savais pas ce que leur réservait l’avenir, que peut être, ça aiderait la petite fille à devenir forte, qu’elle a toujours sa grand-mère qui habite tout près de chez elle et s’en occupe beaucoup depuis sa naissance.


Quand à la grand-mère, elle a toujours sa petite fille, et son compagnon est bien entouré. Et je me suis sentie mieux.


Je me suis rappelé que le fait de me sentir mal, ne leur permettrait pas de se sentir mieux et qu’il valait mieux que je pense à autre chose, à la chance que j’avais de l’avoir connue.


Je me suis dit : "je penserais à elle plus tard quand le temps aura apaisé ma tristesse".


J’ai pensé à elle très tendrement en lui souhaitant bon voyage, puis j’ai pensé à tout ce qui va bien dans ma vie en ce moment.


Très vite je me suis sentie mieux parce je sais que mes émotions suivent mes pensées. Donc, mieux je contrôle mes pensées, mieux je maîtrise mes émotions.


Je te propose que nous cherchions ensemble les meilleures façons d’être heureux, après avoir vécu quelque chose de difficile.


Ça te plairait ?


Si oui, fais-le moi savoir.


Si tu as des idées, elles sont les bienvenues, sois gentil/le partage-les avec nous, dans les commentaires tout en bas de la page.


A bientôt.


Nanou


PS. Si tu as aimé cet article pense à le partager, ça me ferait très plaisir et aidera peut être la personne qui le recevra.

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